Le beau domaine skiable des hauts des Diablerets attire plus de skieurs qu’auparavant grâce au Magic Pass mais surtout car deux nouvelles longues pistes y ont vu le jour ces dernières années. Reportage.
| Laurent Grabet |
C’est la foule des grands jours en ce vendredi matin ensoleillé à Glacier 3000. Une grosse centaine de personnes se presse dans la première benne du téléphérique. Il y en aura 2’000 en tout aujourd’hui. Parmi elles, une majorité de skieurs mêlant glisseurs grand public, freeriders et même peaux-de-phoqueurs, et aussi de gros groupes de piétons, appareils photo et enthousiasme en bandoulière (lire ci-dessous).
La mue de Glacier 3000 en véritable station de ski semble bien emmanchée. Voilà 16 ans pourtant, lorsque Bernhard Tschannen, actuel CEO de la société dont le siège est à Gstaad (BE), avait repris les rênes, la question de tout bonnement arrêter le ski avait été mise sur la table. «Grâce à notre situation en haute altitude, le ski à Glacier 3000 a de l’avenir mais il a fallu améliorer fortement le produit. Nous avons orienté notre développement sur des grandes pistes», explique le Bernois. Avec maintenant trois pistes de plus de 1’000 m de dénivelé, Glacier 3000 veut s’affranchir de l’idée fausse et parfois persistante que l’atout principal de son domaine serait de pouvoir skier dès la mi-novembre mais sur les inoffensives pistes du glacier uniquement.
Avec l’ouverture de la piste Red Run en 2017 et celle imminente du Black Wall, Glacier 3000 veut se positionner plus encore comme une véritable destination ski. / Crédit photo: Visualps
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