
Dans l’atelier du sculpteur Pascal Bettex, la «magie du mouvement», accompagné d’un poisson de Nicolas Bamert. | C. Oppikofer
«Ressentir le tempo de l’âme des artistes, vibrer au rythme de leurs émotions, se laisser emporter par les variations subtiles et complexes qui ponctuent leur voyage créatif», telle est la proposition, et la promesse, de la nouvelle édition de Private P’Arts. Organisé par l’association éponyme, l’événement se déploie en deux strates: la traditionnelle exposition collective à l’espace culturel Maison Visinand, cette année sur le thème «Variation de rythmes», mettra en lumière une œuvre de chaque participant… comme autant d’invites à découvrir l’intimité de leurs ateliers, lors de deux journées portes ouvertes, les 3 et 4 mai.
«Le nom Private P’Arts, qui vient de l’anglais <private parts>, exprime cette notion d’espaces intimes, lieux où des choses auparavant inexistantes sont créées à partir de l’être intérieur des artistes. C’était une idée de l’Américain Dan Scher, qui a fondé cette association en 2009 avec d’autres artistes au Décal’Quai», éclaire Andrea Dora Wolfskämpf, actuelle présidente et elle-même artiste.
«Depuis le début, Private P’Arts réunit un mixte d’artistes de différents niveaux, sans distinction entre professionnels et amateurs, cette distinction étant impossible à faire. Car les chemins sont toujours très individuels, avec ou sans école d’art. Nous voulons aussi offrir des chances de se profiler, de se faire des contacts, d’avancer.» Leur point commun? Tous «s’engagent de façon soutenue et intensive pour leur art, exposent et ont un atelier à Montreux».
Créativité foisonnante
Parmi les participants, des noms bien connus comme ceux de Pascal Bettex, créateur de sculptures cinétiques à la Tinguely et «d’engrenages impossibles»; Christine Sefolosha, insatiable exploratrice des continents intérieurs peuplés de vaisseaux fantômes, chimères et autres êtres oniriques; Pavlina, représentante de l’art visionnaire contemporain en Suisse; Nicolas Bamert, actif dans le milieu de l’art urbain, et Magda Schneider Kiszio dont les œuvres «inspirées de la musique, du rythme et du mouvement de la danse expriment la légèreté et la transparence».
Le public pourra aussi découvrir l’humour engagé des dessins de l’autodidacte Pierre Loup, les œuvres loufoques et poétiques du «bricoleur touche-à-tout» David Foutimasseur, ainsi que le travail de deux jeunes créatrices: la céramiste Selma Dahmani-Gnos et Amina Jendly qui aborde «notre rapport aux êtres non-humains, à la mémoire et aux présupposés socialement inculqués», produisant tant en atelier qu’à l’extérieur.
«À Montreux, il y a vraiment beaucoup d’artistes qui ont envie de partager leur travail et leurs idées», se réjouit Andrea Dora Wolfskämpf. «C’est si important que l’art existe dans notre société!»
Ateliers ouverts les samedi 3 et dimanche 4 mai. L’exposition aura lieu du 1er au 18 mai. Vernissage le 3 mai, à 11h (Maison Visinand, rue du Pont 32, 1820 Montreux)
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