La grande rénovation du Samaritain a commencé

Cette fois, c’est parti. Les travaux de rénovation de l’hôpital du Samaritain ont démarré. Et il faut dire que le premier coup de pioche s’est fait attendre. Vide depuis 2019 à la suite du déménagement à Rennaz, les premiers projets de réhabilitation étaient d’abord prévus pour 2023, puis 2027. Selon la dernière planification, le nouveau centre de santé pourra accueillir ses premiers patients début 2028. 

La verdure au cœur de la thérapie

Bâtiment de valeur historique depuis les années 1950, l’hôpital du Samaritain a connu plusieurs transformations. Le bureau d’architecte Burckhardt a eu carte blanche pour réinventer l’hôpital sans s’embarrasser du poids de l’histoire. Seule la mosaïque représentant le samaritain de Gérard de Palézieux sera revalorisée. Elle est à la base des choix de couleurs qui orneront les murs et le mobilier. 

Une seule entrée sera conservée et amènera le visiteur directement dans un hall agrémenté d’un patio. De là, les trois services principaux seront accessibles: une clinique gériatrique, qui prendra ses quartiers dans le bâtiment principal, une permanence et un service d’ergothérapie et physiothérapie. Une cafétéria devrait s’ouvrir au sud sur le jardin, lui-même clé de voûte du concept de soin.  

L’héliport sera supprimé pour une restructuration complète du parc. «Le parc s’inscrit comme espace thérapeutique en lien avec le service de physiothérapie», indique Simon Berger, directeur du projet au sein du bureau d’architecture. «Il sera ponctué de stations de travail pour patients et médecins.» De nouveaux arbres seront également plantés, tant dans le jardin que le long du boulevard Paderewski. Le coût des travaux est actuellement estimé à 40 millions de francs. 

Prise en charge sans détours

Qualité et proximité sont les maîtres-mots de la présentation des futurs locaux, faite lundi matin par les responsables de l’Hôpital Riviera-Chablais. Ce projet accueillera une permanence médicale, une clinique gériatrique, ainsi qu’un pôle de soins communautaires. 75 lits, la majorité en chambres individuelles, seront complétés par un centre d’expertise en gériatrie ambulatoire et permettront de répondre aux besoins de la population vieillissante. 

«Entre le maintien à domicile, le CMS, le généraliste, le neurologue, et j’en passe, il est devenu très compliqué de savoir à qui s’adresser», admet Christian Moeckli, directeur général de l’HRC. «Notre souci principal, c’est que les patients bénéficient de la meilleure prise en charge possible dès leur arrivée.» 

Une opportunité pour la Ville de Vevey et sa municipale Gabriela Kämpf de se projeter vers l’avenir. «Ce sont enfin des perspectives qui se concrétisent. On peut vraiment se réjouir des réflexions qui ont été menées et de faire partie de la continuité de ce projet.»