Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Le 30 km/h nocturne en passe d’être instauré

Pour l’heure dissimulés par des sacs poubelle, les panneaux du 30 km/h nocturne seront bientôt dévoilés.  |R. Brousoz 

La Tour-de-Peilz
À son tour, la Commune bride la vitesse sur certains de ses axes durant la nuit. Une mesure qui vise à limiter les nuisances sonores.

Encore entourés de sacs poubelle noirs, les mystérieux panneaux n’auront pas manqué de piquer la curiosité dans les rues boélandes. Au point que certaines personnes sont allées jusqu’à déchirer le plastique pour découvrir ce qui peut bien se cacher derrière. «Nous attendons que tous les panneaux soient posés pour retirer les sacs», précise Elise Kaiser, municipale chargée de l’urbanisme et des travaux publics. «Cela doit se faire le 14 avril.»

Après Vevey et Montreux, la Commune s’apprête à instaurer le 30 km/h nocturne sur une partie de son territoire. La limitation de 22h à 6h concernera principalement les grands axes que sont la Grand-Rue, l’avenue des Alpes, celle des Baumes, de la Perrausaz, de Pérouge, ainsi qu’une portion des routes de Chailly et de Blonay. Une modification que le Conseil communal a adoptée à une large majorité en septembre dernier. Seules deux voix contraires et six abstentions ont été relevées au moment du vote.

«C’est une démarche étudiée depuis 2017, rappelle Elise Kaiser. Il s’agit d’assainir les routes pour se mettre en conformité avec l’Ordonnance sur la protection contre le bruit.» Une mesure qui permet de respecter les normes, et ce à moindres frais pour la Commune. «Sans cela, nous devrions changer un nombre conséquent de fenêtres chez les riverains et installer des revêtements phonoabsorbants sur de nombreuses routes.»

Une mesure « attendue » 

L’élue écologiste dit comprendre que certains automobilistes soient «embêtés» par cette nouvelle règle. «Mais en même temps, il y a tellement de bénéfices pour les personnes qui pourront dormir sans être perturbées par le bruit.»

Selon elle, la mesure fait même l’objet d’une certaine attente au sein de la population. «Lors d’une rencontre avec des seniors, je m’attendais – un peu comme d’habitude – à avoir des réactions négatives. Mais au contraire, on nous a demandé quand est-ce que ça allait être instauré», raconte Elise Kaiser, qui évoque aussi une pétition venue d’un immeuble de la Perrausaz.